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CONCOURS DE POÉSIE

  

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« La poésie n'est qu'un souffle, mais ce souffle remue le monde » Victor Hugo

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Partagez chaque année le message d’espoir que l’association Vaincre la

Mucoviscidose porte auprès des malades et de leurs familles, en participant au

concours de poésie de la Virade de Rouen. L’intégralité des frais de participation

est reversée à l’association dans le but de faire avancer 

la recherche contre la maladie.

Que vous soyez poète en herbe ou confirmé, il y a forcément un petit

mot sous votre plume qui rime avec espoir…

Alors n’hésitez pas à nous le faire lire !

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Règlement du concours de poésie 2019                                                    Thème : LA MER 

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1. Ce concours est ouvert à tous les francophones sur le thème de la mer. Il n'est pas obligatoire d'évoquer la mucoviscidose.

 

2. Trois catégories de participation sont possibles :

Catégorie « Jeune espoir » : participation individuelle des moins de 18 ans – choix libre de la forme, 20 vers maximum.

Catégorie « Poésie libre » : participation individuelle des adultes – choix libre de la forme, 20 vers maximum (20 lignes si le candidat opte pour un poème en prose)

Catégorie « Classe » : écriture d'un unique poème en collectif

 

3. Les poètes lauréats de chaque catégorie se verront décerner un chèque-cadeau d'une valeur de 50 € valable à la Librairie L'Armitière de Rouen.

 

4. Frais de participation : un montant minimum de 5 euros par poème.

Tous les frais seront reversés au profit de l'association « Vaincre la mucoviscidose ».

 

5. Conditions d'envoi :

Les poèmes sont à envoyer avant le 21 septembre 2019 avec un règlement par chèque (à l'ordre de l'association Vaincre la mucoviscidose) ou en espèces à l'adresse suivante :

Concours de poésie Virade 2019

20 rue Saint-Christophe

76410 Freneuse

 

Les poèmes seront soumis au jury membre de l'équipe de la Virade de Rouen de façon anonyme. Merci de nous faire parvenir votre poème imprimé sur une feuille A4, police 12 « Times New Roman », encre noire, sans nom d'auteur. Veuillez écrire en haut à droite et en lettres capitales le nom de la catégorie dans laquelle vous concourez ainsi qu'un code de six caractères choisi par vos soins (comprenant lettres et/ou chiffres). Sur une feuille séparée, veuillez reporter ce code, la catégorie, le titre de votre poème, vos nom et adresse, votre date de naissance, ainsi qu'une adresse email ou postale où vous joindre.

 

6. Les résultats seront annoncés le jour de la Virade, le samedi 28 septembre 2019, au Conservatoire de Rouen.

 

7. Si vous souhaitez nous envoyer votre poème par mail ou pour toute demande de renseignement supplémentaire, vous pouvez nous joindre sur la page « contact » du site de la Virade : http://viradesrouen.wix.com/vaincrelamuco 

 

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Feuille de banane

Au plaisir de vous lire,

toute l'équipe de la Virade de Rouen vous remercie et vous souhaite bonne chance !

Lauréats du concours 2018

Thème : le jardin

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Au temps des cerises

(Poésie adulte - 1er prix)

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Bonne pomme, le grand-père faisait le poireau.

Son petit garçon, haut comme trois pommes, 

Prenait racine dans son potager.

Il avait encore un cœur d'artichaut.

Peut-être un jour deviendra-t-il une grande asperge ? 

Il en ferait voir à ses parents, des vertes et des pas mûres. 

Peut-être pas. En attendant il avait la pêche,

Ce n'était pas un cornichon,

Pas de ceux dotés d'un pois chiche dans la citrouille,

Bons à balancer des châtaignes, à se prendre le melon. 

Ils ramenaient leur fraise, prenaient les vieux pour des poires,

Les traitaient de vieille noix, leur couraient sur le haricot. 

Mais il ne fallait pas se raconter de salades,

Le vieil homme ne tarderait pas à sucrer les fraises,

Il tremblait déjà comme une feuille, sentait la fin des haricots,

Pour lui les carottes étaient cuites, bientôt il irait manger les pissenlits par la racine,

Il décida alors de ne pas se prendre le chou,

D'être aux petits oignons pour son petit garçon. 

Dès qu'il le voyait il avait la patate, se fendait la poire,

Et, cerise sur le gâteau, pour lui au moins il ne comptait pas pour des prunes.

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Elisabeth Simon (Fécamp)

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Les Jardins d'Etretat

(Poésie adulte - 2ème prix)

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Une porte d'entrée où les âmes circulent,

Les lignes se brouillent, toute raison s'égare,

Les entrailles s'enflamment à ce nouveau départ,

Pérégrination folle où l'être est somnambule.

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Un labyrinthe vert, les sons tintinnabulent,

Le curieux file Alice, infiltre l'oeuvre d'art,

Une clé dans un tronc et le voilà hagard,

Les marées de ramée, sous la cisaille ondulent.

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La trompe d'éléphant, la falaise d'Aval,

Le pinceau de Monet musarde sur la toile.

Au son d'une aubade les grands arbres câlinent.

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Maintes gouttes de pluie sommeillent, bâillent et rient,

Bien des fées batifolent, les normandes ondines

Ravissent le badaud en cette allégorie. 

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Elisabeth Simon (Fécamp)

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Lauréats du concours 2017

Thème : les animaux

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La Taupe et le Ver de terre

(Poésie libre)

 

Maître Taupe dans ses galeries souterraines se promène.

Peu sociable, solitaire il vit heureux, sans aucune gêne.

Mets de choix, mets de roi,

Pour les divins festins qu'il s'octroie

Il guerroie tout le temps

Son odorat très puissant en avant

Contre les vers de terre

Dans son pied-à-terre.

 

Un jour, sur le point d'être dégluti,

Un ver tétanisé de voir sa vie aboutie

Dans l'estomac de cet affreux prédateur

Tente en ce jour de malheur

De sauver sa mise

Avec une danse du ventre mal apprise.

Mais il ne savait pas que la vue du monarque,

Sans lunettes de marque,

Ne lui sauverait pas sa peau,

Et dans son ventre finit comme un sot.

 

Michèle Bourguetou (Tarbes)

Avenir

(Jeune espoir)

 

Pingouin vivant sur la banquise

Qui fond jour après jour,

Comment vas-tu survivre

Jusqu'à la saison des amours ?

 

Ô rossignol des vents,

Chanteras-tu harmonieusement

Jusqu'à la fin des temps

Malgré la fuite du printemps ?

 

Toi la majestueuse panthère

Qui se cache derrière les fougères,

Seras-tu longtemps prédateur

Si tes proies s'envolent ailleurs ?

 

Chien merveilleux pédigrée,

Seras-tu longtemps accepté

Si des gens mal intentionnés

T'ont abandonné ?

 

Toi petit poisson

Qui dans ton bocal tourne en rond,

Tu as quitté les grands fonds

Mais es-tu plus heureux dans notre maison ?

 

Pauline Rousseau, 13 ans (Saint-Aubin-lès-Elbeuf)

Belle hirondelle

(Classe)

 

Belle hirondelle

 

Elle s'envole à tire-d'aile

Notre belle hirondelle

 

Son plumage est bleu

Bleu comme les cieux

 

Tous les jours si gracieuse

Hirondelle délicieuse

 

Tout blanc est son torse

Ainsi elle volera jusqu'en Corse

 

Elle nous rend heureux

Et tous elle nous rend joyeux

 

Nous la voyons quand le printemps approche

Et des fleurs elle en remplit plein ses poches

 

Vive et colorée

Elle vole au-dessus des champs de blé

 

Ô belle hirondelle

 

Elle s'envole à tire-d'aile

Notre belle hirondelle

 

Classe de 6ème1

Collège des Cours Saint-Joseph Notre-Dame, Rouen

Nébuleuse d'espoir

(Jeune Espoir)

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Quand vient la nuit,
S’envolent mes soucis,
Des rêves heureux,
M’emportent vers d’autres cieux.

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Visiter la galaxie,
Les constellations aussi,
Je rêverais jusqu’au matin,
D’un meilleur lendemain.

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Traverser le ciel
Telle une étoile filante,
Quelle merveille !
Je serais charmante.

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Marcher sur Uranus
Ou encore sur Vénus,
Admirer la Voie Lactée,
Laisser dériver mes pensées.

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Une fusée s’envolera
Et elle emportera
Tous les soucis
Que peut donner la vie.

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Quand le soleil et la lune se toisent,
Parmi les étoiles,
Deux âmes sœurs se croisent
Et lèvent le voile.

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L’espoir est là,
Tendez les bras,
Pour chacun il y en aura
Quand le jour se lèvera.

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Pauline Rousseau, 12 ans

La Liberté de respirer

(Ecole)

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Un enfant n'arrivant pas à respirer

Décida de s'envoler dans la Voie Lactée

Il voulait trouver de l'air

Ailleurs que sur la terre

Il alla sur Jupiter

Avec son orange planétaire

Ne voulant plus être taciturne

Il quitta Jupiter pour Saturne

Il parvint à respirer dans la constellation de Cassiopée

Il remercia le Bélier de l'avoir libéré

Il suffit de rêver pour accéder à la liberté.

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Collège Cours Notre-Dame de Rouen

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Remise des prix et lecture des poèmes lauréats du concours 2016

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Lauréats du concours 2016

Thème : l'espace

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Un jour un petit ange

(Ecole)

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Un jour un petit ange

Descendit du ciel avec une étoile

Cette étoile était la chance

Cette chance était un ange

Et cet ange était l'espoir

L'espoir d'une planète

En qui nous avons confiance

 

Cette confiance nous permet de croire en soi

Et de toucher la lune

Et d'atteindre le ciel

Pour...

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Collège Fontenelle de Rouen

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Prix spécial Haïku

(Ecole)

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On dit souvent que

Nos ancêtres sont au ciel mais

Sont-ils nos étoiles ?

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Collège Fontenelle de Rouen

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Ballade d'Andromède

(Poésie Classique)

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Dans la galaxie d'Andromède

Un père berce son jeune enfant

Caresse sa joue douce et tiède

Sous le regard de sa maman.

Le tableau peut sembler touchant

C'est compter sans la maladie

Qui les mène vers le néant.

Vite vite sauvons sa vie.

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Petit, lutte pour ta survie.

Petit, relève le défi.

Petit, la vie est un défi.

Petit, relève ce défi.

Petit, bataille pour ta vie.

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Epuisés, ils cherchent de l'aide,

La potion, le bon traitement,

L'antidote exact, le remède,

Offrant le rétablissement.

Un espoir fou vient aux parents :

La conquête d'une galaxie

Riche de nouveaux éléments

Vite, vite, sauvons sa vie.

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Des millions de charmants bipèdes

Aux us et coutumes amusants

Sur la planète bleue possèdent

Un précieux herbier foisonnant

Richesse sans équivalent,

La tant attendue thérapie,

La panacée assurément.

Vite, vite, sauvons sa vie.

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Patients, croyez en nos savants,

Demain de l'espace infini,

Surgira le médicament.

Vite, vite, sauvons sa vie.

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Elisabeth Simon

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L'inconnu dans les constellations

Calligramme

(Poésie Libre)

 

Un petit être de l'espace

Truculent fripon plein d'audace

Aperçut l'étoile polaire.

Il s'enquit de cette lumière

Stoppa sa pérégrination

Entra dans les constellations.

Sans nulle vergogne il mangea

Dans la casserole un bon plat

Dans l'autre il finit le repas.

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Enfin, le polisson grimpa

Dans le premier et grand chariot.

Dans le second il fit dodo.

A peine revenue de l'école,

Grande Ourse, outrée, s'écria :

"Qui a bu dans ma casserole ?"

A peine ôté son paletot,

Petite Ourse, outrée, s'écria :

"Qui a dormi dans mon chariot ?"

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Elisabeth Simon

Bravo et merci à tous les participants du concours.

Rendez-vous lors de la prochaine édition !

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